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LE GRAND DEBAT

C’est à la salle des fêtes que le maire Michel DOLLET a accueilli mercredi soir ses administrés, mais aussi les habitants de Boisleux-au-Mont, Boisleux-Saint-Marc et Boyelles, dans le cadre du Grand débat national. Pendant plus de deux heures, une quarantaine de personnes ont abordé les quatre thèmes retenus.

C’est à l’initiative des maires des quatre villages, qui travaillent régulièrement ensemble, que cette rencontre a été organisée. Quatre tables rondes, sur les thématiques dégagées par le président de la République, ont été proposées. Pour Michel DOLLET, maire de BoiryBecquerelle, cette rencontre était nécessaire « Le cœur de notre action est de faciliter l’expression, que les personnes puissent parler librement. L’objectif n’est pas de répondre à quoi que ce soit, on est simplement des intermédiaires ». De nombreuses suggestions ont été émises pour chaque thème. Les impôts, nos dépenses et l’action publique : « Il ne faut pas supprimer tous les services publics, surtout ceux de proximité, au contraire, il faut les améliorer. » « Il faut que l’État soit transparent sur ses comptes, à l’heure actuelle on n’y connaît plus rien. » « Baissons les impôts, notamment la TVA sur les produits de première nécessité, mais aussi sur les constructions de maisons neuves. » « Revoir l’attribution des allocations familiales, comment se fait-il que l’on attribue des aides sociales à une famille alors que les enfants sont placés en famille d’accueil. » « Arrêter de léser les petites communes, car elles ne sont pas toutes égales face aux services de l’État. » L’organisation de l’état et des collectivités publiques : « Il y a trop d’hommes politiques en France, les citoyens n’ont même plus connaissance des différents organismes et des responsabilités de chacun, c’est un mille-feuille administratif. » « Il y a trop de normes dans le pays comme le contrôle technique, arrêtons de les changer quotidiennement. » « Il faut plus impliquer la population, reprendre le fonctionnement à l’échelle locale : maire, député, sénateur... » « Donner plus de pouvoir aux communes et arrêter de tout centraliser comme pour les cartes d’identité. Maintenant, on ne peut même plus faire cette démarche dans sa propre mairie. » La transition écologique essentielle à notre avenir : « Il faut inciter les industriels et les agriculteurs à changer leurs méthodes. » « Faisons des économies en récupérant les eaux pluviales, cela réduira l’utilisation des eaux du réseau. Il faut aussi économiser l’énergie en proposant des incitations financières. » « Installons des détecteurs de présence pour les éclairages publics, cela fera du bien à la planète... et à nos yeux. » La démocratie et la citoyenneté : « Il faut inclure des citoyens lambda aux réflexions concernant des propositions de lois. » « Le référendum est intéressant pour les grandes orientations nationales. Par contre, il ne faut pas y avoir recours pour tout car cela deviendra très onéreux. » « Mettre en place un conseil de circonscription avec notre député, cela permettrait de réunir des citoyens, des élus, des volontaires. »  Des citoyens venus de tous horizons. Une quarantaine de personnes mariées, célibataires, actives, sans emploi, retraitées, venues de tous horizons socialement ou même politiquement, étaient réunies mercredi soir. Certes, il y avait beaucoup plus d’hommes que de femmes, seulement une dizaine, mais le débat attractif s’est réalisé dans la courtoisie, l’écoute et le respect. - Les jeunes, grands oubliés du débat ? Pas d’étudiant ou de lycéen dans la salle, ce que déplore Michel DOLLET. « Le constat que je fais depuis que les débats sont en cours, c’est que les jeunes n’adhèrent pas car ils pensent que ça ne les concerne pas. Dans les thèmes, ils ne s’y retrouvent pas ». Selon l’édile, il aurait fallu qu’un thème touchant les étudiants et la jeunesse soit également mis en place. Ailleurs sur le Web

Source: Christophe HAUTECOEUR La Voix du Nord 08/02/2019

INAUGURATION
DE
LA NOUVELLE SALLE DES FÊTES

Un an après le début des travaux, la nouvelle salle des fêtes a été inaugurée samedi à l’occasion de la cérémonie des vœux. Jean Marie Distinguin, le maire, a retracé les différentes étapes de la construction de la nouvelle salle des fêtes avant la coupure du ruban.
 

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LE CENTENAIRE
 

Le samedi 1er août 1914, à 4 heures de l'après-midi, tous les clochers de France font entendre le tocsin. C'est la mobilisation générale.

Le même jour, l'Allemagne, déclare la guerre à la Russie. Ces événements font suite à l'assasinat d'un archiduc autrichien à Sarajevo, un mois plus tôt, le 28 juin 1914.

 

Paul, Émile et Henri,

Trois prénoms qu’ils ont donnés à mon père,
Comme un clin d’œil pour traverser le temps.
Trois prénoms pour trois garçons ordinaires
Pourtant tous morts avant d’avoir trente ans.
Que pensaient-ils en embrassant la mère,
Le matin où ils ont quitté leurs champs.
Il faut de l’or pour rester à l’arrière,
Ils vont au front, les fils de paysans.

Paul, Émile et Henri,
Non, la mort n’est jamais belle.
Paul, Émile et Henri
Verdun, la Somme ou bien Gallipoli.

Je ne suis pas doué pour chanter l’enfer,
C’est fait de boue, de vermine et de froid,
C’est fait de cris et de coups de tonnerre
Et de copains qui tombent autour de toi.
Ici, la mort ne fait pas de manières,
Elle en emporte cent à chaque fois,
Pauvres garçons mélangés à la terre,
Loin de chez eux, sans avoir su pourquoi.

Paroles de Moussu  T    e lei Jovents

A l'occasion du 70eme anniversaire de la Libération de 1944 le 1er septembre 1944, j'ai mis en ligne une photo prise le 2 septembre 1944 et montrant des habitants de Boisleux-au-Mont fêtant la libération du village avec un motocycliste anglais ( voir ICI )

Cachet de la Mairie en 1867

 

Les petits enfants du Colonel Thomas J J CHRISTIAN, Jr
 

Lundi 8 octobre dernier, Les petits enfants du Colonel Thomas J J CHRISTIAN, jr (abattu à Boisleux le 12 août 1944) étaient de passage à Arras et Boisleux-au-Mont pour une journée sur les pas de leur grand-père. Après avoir fait une halte sur le lieu de l'ancienne gare et près du lieu de chute de l'avion, ils ont souhaité se recueillir devant la stèle inaugurée en 1994 et y déposer de petits drapeaux américains.

Ils se sont ensuite rendus au cimetière britannique d'Arras pour déposer une gerbe de fleur sur le mémorial indiquant que la tombe de ce pilote est dans ce cimetière.

Durant cette journée, ils m'ont remis une lettre envoyée en 1950 par un ancien de Boisleux, M. Hyacinthe Voyez, à la soeur de l'aviateur. Dans cette lettre, M. Voyez raconte les circonstances de l'attaque et la mort du pilote. Il indique également avoir ramassé à proximité du lieu de chute de l'avion le casque de cuir de l'aviateur et son souhait de le retourner à la famille, ce qu'il a fait. En effet, ce casque est toujours en possession de la famille aujourd'hui.

Avant leur départ, ils ont émis le souhait de revenir en 2014 pour commémorer le 70ème anniversaire de la disparition de leur grand-père.

Après avoir eu la visite des anciens pilotes de l'escadrille en 1995 et de la fille de l'aviateur en 1998 (elle est décédée en juin 2011), c'est la troisième fois que j'ai le plaisir de  guider des proches du Colonel Christian sur ses traces.

Laurent Wiart